EMBARGOED UNTIL 2:00 PM (EASTERN) NOVEMBER 2, 2011

Newswise — MONTREAL, November 2, 2011 – We must stop considering the different brain structure of autistic individuals to be a deficiency, as research reveals that many autistics – not just “savants” – have qualities and abilities that may exceed those of people who do not have the condition, according to a provocative article published today in Nature by Dr. Laurent Mottron at the University of Montreal's Centre for Excellence in Pervasive Development Disorders. “Recent data and my own personal experience suggest it’s time to start thinking of autism as an advantage in some spheres, not a cross to bear,” Mottron said. Mottron’s research team has strongly established and replicated the abilities and sometimes superiorities of autistics in multiple cognitive operations such as perception and reasoning, as have others. His group includes several autistics, and one of them, Michelle Dawson, is a particular success. Dawson makes major contributions to our understanding of the condition through her work and her judgment. “Michelle challenged my scientific perception of autism,” Mottron explained. Dawson’s insight is the interpretation of autistic strengths as the manifestation of authentic intelligence rather than a kind of trick of the brain that allows them to mindlessly perform intelligent tasks. “It’s amazing to me that for decades scientists have estimated the magnitude of mental retardation based on the administration of inappropriate tests, and on the misinterpretation of autistic strengths,” Mottron added.“We coined a word for that: normocentrism, meaning the preconception you have that if you do or are something, it is normal, and if autistic do or have it, it is abnormal,” Mottron said. He points out that there’s a strong motivation for this perception, as it is the standard rhetoric of fund raising and grant applications, but that it comes at a cost in terms of how autistics are designated in social discourse. “While state and nonprofit funding is important for advancing our understanding of the condition, it’s exceptional that these tools are used to work towards goals identified by the autistic community itself,” Mottron said, lamenting the fact that many autistics end up working repetitive, menial jobs, despite their intelligence and aptitude to make much more significant contributions to society. “Dawson and other autistic individuals have convinced me that, in many instances, people with autism need more than anything opportunities, frequently support, but rarely treatment,” Mottron said. “As a result, my lab and others believe autism should be described and investigated as an accepted variant within human species, not as a defect to be suppressed.”Laurent Mottron’s article claims that science should do its part to bring back autistics as members of the human community. His paper goes into more detail about the specific abilities of some autistic individuals, provides a range of real world examples, and offers some personal insights into his collaborations with Michelle Dawson.About Dr. Laurent MottronDr. Laurent Mottron, MD, PhD, is a professor at the University of Montreal’s Department of Psychiatry and the director of the autism program at Rivière des Prairies Hospital (Montréal.) He also initiated the university’s Centre for Excellence in Pervasive Development Disorders (CETEDUM.) The University of Montreal is known officially as Université de Montréal.CETEDUM is based at the Université de Montréal’s affiliated Rivière-des-Prairies Hospital and is part of the Fernand-Seguin Research Centre. Its full name in French is Centre d'Excellence en Troubles Envahissants du Développement de l'Université de Montréal.

Les scientifiques doivent cesser de centrer leurs travaux sur les déficits des autistes Les personnes autistes sont supérieures dans de multiples domaines SOUS EMBARGO JUSQU'À 14 H (HEURE DE L'EST), LE 2 NOVEMBRE 2011MONTRÉAL, le 2 novembre 2011 – Selon un article provocateur publié aujourd'hui à l’invitation du journal Nature par le professeur Laurent Mottron, du Centre d'excellence en troubles envahissants du développement de l'Université de Montréal, nous devons cesser d’assimiler la structure cérébrale différente des personnes atteintes d'autisme à une déficience. Nombre de personnes autistes – pas uniquement les « savants » – possèdent en effet des qualités et des habiletés qui pourraient surpasser celles de personnes non autistes. « Des données récentes et ma propre expérience indiquent qu'il est temps de commencer à considérer l'autisme comme un avantage dans certaines sphères», a déclaré le professeur Mottron.L'équipe de recherche du professeur Mottron, tout comme d'autres chercheurs, a fermement établi et répliqué les habiletés et, parfois, les supériorités des personnes autistes dans de multiples activités cognitives, notamment la perception et le raisonnement. Son groupe comprend plusieurs personnes autistes, et l'intégration de l’une d'entre elles, Michelle Dawson, représente une réussite particulière. Madame Dawson apporte des contributions importantes à notre compréhension de sa condition autistique par son travail et son jugement. «Michelle a mis au défi ma compréhension scientifique de l'autisme », a expliqué Laurent Mottron. Par exemple, Michelle interprète les forces des autistes comme la manifestation d’une authentique intelligence plutôt que d’une sorte de ‘’ruse’’ cérébrale qui leur permettrait d'effectuer des tâches intelligentes sans les comprendre véritablement. « Je suis surpris que, pendant des décennies, les scientifiques aient évalué l'amplitude du retard mental en se fondant sur des tests inappropriés et sur une mauvaise interprétation des forces des personnes autistes », a-t-il ajouté.« Nous avons inventé un mot pour ça: le normocentrisme, qui signifie l'idée préconçue que ce que vous faites et êtes est, par principe, normal, et que ce que fait ou est une personne autiste est, par principe, anormal», a déclaré le professeur. Il fait remarquer que cette manière de concevoir l’autisme constitue la rhétorique habituelle des collectes de fonds et des attributions de subventions. Elle comporte toutefois un prix à payer à l'égard de la manière dont les personnes autistes sont considérées dans le discours social. « Bien que le financement public et philanthropique soit important pour faire progresser notre compréhension de la condition, il est exceptionnel que qu’il soit utilisés pour travailler vers des objectifs identifiés par la collectivité autiste elle-même », ajoute monsieur Mottron, déplorant le fait que nombre de personnes autistes finissent par occuper des emplois répétitifs et subalternes, malgré leur intelligence et leur aptitude à effectuer des contributions beaucoup plus significatives pour la société. « Michelle Dawson et d'autres personnes autistes m'ont convaincu que, dans plusieurs cas, les autistes ont par-dessus tout besoin d'opportunités, souvent de soutien, mais rarement de traitement», déclare le chercheur. « Il en résulte que mon laboratoire, comme d'autres, croit que l'autisme devrait faire l'objet d'une description et d'une investigation à titre de variante acceptée de l'espèce humaine, pas comme un défaut à supprimer. » Dans son article, Laurent Mottron stipule que la science devrait faire sa part pour redonner aux personnes autistes leur place au sein de la communauté humaine. Il approfondit les habiletés spécifiques de certaines personnes autistes, fournit une gamme d'exemples tirés de la réalité et offre certains renseignements personnels tirés de ses collaborations avec Michelle Dawson.À propos du professeur Laurent MottronLaurent Mottron, M. D., Ph. D., est professeur au Département de psychiatrie de l'Université de Montréal et directeur du programme autisme de l'Hôpital Rivière-des-Prairies (Montréal). Il est aussi à l'origine de la création du Centre d'excellence en troubles envahissants du développement de l'Université de Montréal (CETEDUM), branche du CENUM affilié au Centre de recherche Fernand-Seguin

MEDIA CONTACT
Register for reporter access to contact details
CITATIONS

Nature (2 Nov 2011)