Inattention, not hyperactivity, is associated with educational failure

Newswise — MONTREAL, August 29, 2011 – New research from the University of Montreal shows that inattention, rather than hyperactivity, is the most important indicator when it comes to finishing a high school education. “Children with attention problems need preventative intervention early in their development,” explained lead author Dr. Jean-Baptiste Pingault, who is also affiliated with Sainte-Justine Mother and Child University Hospital. The researchers came to their conclusion after looking at data collected from the parents and teachers of 2000 children over a period of almost twenty years.

In this study, attention problems were evaluated by teachers who looked for behaviour such as an inability to concentrate, absentmindedness, or a tendency to give up or be easily distracted. Hyperactivity was identified by behaviour such as restlessness, running around, squirming and being fidgety. The researchers found that only 29% of children with attention problems finished high school compared to 89% of children who did not manifest these inattention problems. When it came to hyperactivity, the difference was smaller: 40% versus 77%. After correcting the data for other influencing factors, such as socioeconomic status and health issues that are correlated with ADHD, inattention still made a highly significant contribution which was not the case for hyperactivity.

“In the school system, children who have attention difficulties are often forgotten because, unlike hyperactive kids, they don’t disturb the class,” said Dr. Sylvana Côte, who led the study. “However, we know that we can train children to pay attention through appropriate activities, and that can help encourage success at school.”

The results of the study have been published as mental health experts have begun to debate whether or not it would be appropriate to separate hyperactivity and inattention problems in the next edition of the Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM). “These two health issues have now been more precisely dissected, and we may now need to define a differentiated type of inattention that is independent from hyperactivity, to improve our understanding of the phenomenon and better tailor interventions,” Pingault said.

The study will be published in the American Journal of Psychiatry on November 1, 2011. The research was funded in part by the Fonds Québécois de la recherche sur la société et la culture, the Social Sciences and Humanities Research Council of Canada, the Canadian Institutes of Health Research, the US National Science Foundation, the National Institute of Mental Health and the US National Consortium on Violence Research. The University of Montreal and Sainte-Justine Mother and Child University Hospital are known officially as Université de Montréal and Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine, respectively.About the researchers:Dr. Sylvana Côté: • Professor, Department of Social and Preventive Medicine, University of Montreal• Researcher, Research Unit on Children’s Psychosocial Maladjustment at the University of Montreal and Sainte–Justine Hospital, and the International Laboratory for Child and Adolescent Mental Health Development at the University of MontrealDr. Jean-Baptiste Pingault:• PhD, Research Unit on Children’s Psychosocial Maladjustment at the University of Montreal and Sainte–Justine Hospital, and the International Laboratory for Child and Adolescent Mental Health Development at the University of Montreal

French:

Le soutien scolaire accordé aux enfants atteints du TDA/H pourrait rater sa cible C'est l'inattention, et non l'hyperactivité, qui est associée à l'échec scolaire

Pour publication immédiateMONTRÉAL, le 29 août 2011 – Une nouvelle étude réalisée à l'Université de Montréal indique que c'est l'inattention, plutôt que l'hyperactivité, qui constitue l'indicateur le plus important lorsqu'il est question de terminer les études secondaires. « Les enfants souffrant de problèmes d'attention ont besoin d'une intervention de prévention au début de leur développement », a expliqué l'auteur principal, le docteur Jean-Baptiste Pingault, également affilié au Centre hospitalier universitaire mère-enfant Sainte-Justine. Les chercheurs en sont venus à cette conclusion après avoir examiné des données recueillies auprès des parents et des enseignants de 2000 enfants, pendant une période s'échelonnant sur près de 20 ans.Au cours de cette étude, les problèmes d'attention ont été évalués par des enseignants à l'affût de comportements comme l'incapacité de se concentrer, l'inattention ou la tendance à abandonner ou à se laisser facilement distraire. L'hyperactivité a été associée à des comportements d'agitation, au fait de courir sans arrêt, de se tortiller et de ne pas tenir en place. Les chercheurs ont découvert que seulement 29 pour cent des enfants souffrant de problèmes d'attention terminent leurs études secondaires, comparativement à 89 pour cent des enfants qui ne manifestaient pas ces problèmes. Et quand il est question d'hyperactivité, la différence est moindre, soit 40 pour cent, comparativement à 77 pour cent. Après avoir corrigé les données en fonction d'autres facteurs d'influence, notamment le statut socioéconomique et les problématiques de santé associées au THADA, l'inattention représentait encore un pourcentage élevé, ce qui n'était pas le cas de l'hyperactivité.« Au sein du système scolaire, les enfants aux prises avec des problèmes d'attention sont souvent oubliés parce que, contrairement aux hyperactifs, ils ne perturbent pas la classe », a déclaré la professeure Sylvana Côté, qui a dirigé les travaux. « Toutefois, nous savons que nous pouvons habituer les enfants à être attentifs par l'intermédiaire d'activités appropriées et que cela peut favoriser leur réussite scolaire. »Les résultats de l'étude ont été publiés lorsque des experts en santé mentale ont commencé à débattre s'il était ou non approprié de séparer les problèmes d'hyperactivité et d'inattention dans la prochaine édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. « Ces deux enjeux de santé ont maintenant été étudiés de manière plus approfondie et il se pourrait que nous ayons maintenant besoin de définir un type différencié d'inattention qui soit indépendant de l'hyperactivité, pour améliorer notre compréhension du phénomène et mieux concevoir les interventions », a ajouté le docteur Pingault.Les résultats des travaux seront publiés dans l'American Journal of Psychiatry le 1er novembre 2011. Ils étaient financés en partie par le Fonds québécois de la recherche sur la société et la culture, le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada, la National Science Foundation des États-Unis, le National Institute of Mental Health des États-Unis et le National Consortium on Violence des États-Unis. À propos des chercheurs :Pre Sylvana Côté : • Professeure, Département de médecine sociale et préventive, Université de Montréal• Chercheuse, Groupe de recherche sur l'inadaptation psychosociale chez l'enfant de l'Université de Montréal et de l'Hôpital Sainte–Justine et Laboratoire international de recherches sur le développement de la santé mentale de l'enfance et de l'adolescence de l'Université de Montréal Dr Jean-Baptiste Pingault :• Ph. D., Groupe de recherche sur l'inadaptation psychosociale chez l'enfant de l'Université de Montréal et de l'Hôpital Sainte–Justine et Laboratoire international de recherches sur le développement de la santé mentale de l'enfance et de l'adolescence de l'Université de Montréal

MEDIA CONTACT
Register for reporter access to contact details
CITATIONS

American Journal of Psychiatry (1 Nov 2011)