Newswise — New research led by McGill Biochemist Dr. William Muller helps explain why breast-milk cells lose their structure, causing them to clump up in strange ways (photos available) and sometimes become cancer tumors. With the support of Chen Ling and Dongmei Zuo at McGill’s Goodman Cancer Centre, Muller has discovered how one particular gene regulates epithelial cells – cells that normally form in sheets and are polarized to enable the transport of molecules in a single direction. It’s this loss of polarity that is thought to play an important role in breast tumor development. Scientists at the Ontario Cancer Institute (Princess Margaret Hospital’s research arm) and Cold Spring Harbor Laboratory in New York State also contributed to the findings.

By using mouse models, Muller discovered that the cells do not form neat structures when the gene malfunctions. “In fact, the first mouse model had a skin defect and was completely incapable of forming sheets of epithelial cells. This gene is frequently lost in breast cancer, significant proof that this gene might play an important role,” he said.

The research published today in Genes and Development shows that if the gene is reintroduced into a tumour, polarity can be restored. “This is an interesting first step along this particular path,” Muller said, pointing out that the gene functions by working with more than 40 various proteins, of which only one, a scaffold protein, has been identified. Proteins, he said, play various roles in our body, from maintaining cell shape and function through to driving chemical reactions, immune responses and growth.

“We have many other steps to take before we can say this path will lead to a treatment or cure.”

The research received funding from the Canadian Institutes of Health Research and the United States Department of Defense Breast Cancer Research Program.

On the WebDr. Muller's Lab at McGill: http://www.mcgill.ca/mog/Ontario Cancer Institute: http://www.uhnresearch.ca/institutes/oci/Cold Spring Harbor Laboratory in New York State: http://www.cshl.edu/Canadian Institutes of Health Research: http://www.cihr-irsc.gc.ca/United States Department of Defense Breast Cancer Research Program: http://cdmrp.army.mil

POUR PUBLICATION IMMÉDIATEMontréal, le 30 avril 2010

Un biologiste dévoile le rôle d’un gène dans la croissance des tumeurs du sein « Une étape intéressante au fil d’un long parcours de recherche », a déclaré le scientifique mcgillois

Une nouvelle recherche, dirigée par le biochimiste et professeur mcgillois William Muller, contribue à expliquer pourquoi les cellules du lait maternel perdent leur structure, ce qui provoque des regroupements étranges (photos disponibles), et les transforme parfois en tumeurs cancéreuses. Grâce au soutien de Chen Ling et Dongmei Zuo, du Centre de recherche sur le cancer Goodman de l’Université McGill, le professeur Muller a découvert comment un gène spécifique régule les cellules épithéliales, soit celles qui se présentent normalement sous forme de piles polarisées pour permettre le transport de molécules dans une seule direction. Cette perte de polarité jouerait un rôle important dans le développement de tumeurs du sein. Des scientifiques de l’Ontario Cancer Institute (section chargée de la recherche du Princess Margaret Hospital) et du Laboratoire de Cold Spring Harbor dans l’État de New York ont également contribué à la découverte.

Par ses travaux menés auprès de souris de laboratoire, le professeur Muller a découvert que lorsque le gène est défectueux, les cellules ne forment pas de structures nettes. « En fait, la première souris présentait un défaut cutané et ses cellules épithéliales étaient complètement incapables de se regrouper en piles. Le cancer du sein provoque souvent la perte de ce gène, une preuve significative que ce dernier pourrait jouer un rôle important », a-t-il déclaré.

La recherche publiée aujourd’hui dans Genes and Development indique que si le gène est réintroduit dans une tumeur, la polarité peut être restaurée. « Il s’agit d’une première étape intéressante au long de ce parcours particulier », a déclaré le professeur Muller, soulignant que le gène fonctionne grâce à plus de 40 protéines différentes, dont une seule, une protéine motrice, a été identifiée. Les protéines, affirme-t-il, jouent différents rôles dans notre corps, du maintien de la forme et de la fonction cellulaires aux réactions chimiques et immunitaires et à la croissance.

« Il nous reste plusieurs étapes à franchir avant de pouvoir affirmer que cette direction conduira à un traitement ou à une cure. »

La recherche est financée par les Instituts de recherche en santé du Canada et le programme de recherche sur le cancer du sein du ministère de la Défense des États Unis.

Internet : Laboratoire du Prof. Muller à McGill: http://www.mcgill.ca/mog/Ontario Cancer Institute: http://www.uhnresearch.ca/institutes/oci/Cold Spring Harbor Laboratory in New York State: http://www.cshl.edu/Instituts de recherche en santé du Canada: http://www.cihr-irsc.gc.ca/United States Department of Defense Breast Cancer Research Program: http://cdmrp.army.mil

Personne-ressource : William Raillant-ClarkRelations avec les médias Université McGill 514 [email protected]

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CITATIONS

Genes and Development (24:000–000 2010)