Newswise — On March 30, 2010, the Large Hadron Collider (LHC) will begin colliding subatomic particles at previously unattainable energies, and McGill students will be onsite eagerly awaiting the results. The LHC tests will open a new era of discovery about the basic nature of the Universe, and McGill faculty, post-doctorates and graduate students are on-site in Switzerland making important contributions to the research.

Miika Klemetti, a Ph.D. candidate, is relying on data from the LHC’s ATLAS Experiment to write his thesis. He’s directly involved in the search for the Higgs boson, the so-called “God Particle.” Finding the particle would confirm a generally accepted theory known as the “standard model” that explains fundamental physics governing the Universe. Klemetti, however, is studying the possibility that the standard model could be wrong, that there could be more than one kind of Higgs boson. With only a few months worth of data, he could potentially find the proof of what would be, without exaggeration, the most important discovery in particle physics in more than 30 years.

“It sounds cheesy, but being part of a large international collaboration has been an eye-widening experience. It has been encouraging to see our own work making a noticeable difference, and with the guidance of the professors at McGill, many of the McGill students are already recognized experts at CERN,” Klemetti said.

His remarks are echoed by colleague Marc-André Dufour, a 4th year PhD student in experimental particle physics. “As part of our training at McGill, we're expected to spend about a year physically at CERN, in Switzerland, and it’s probably been the most stimulating and exciting time of my life.” Using software and hardware to filter the collisions is a key part of the ATLAS project, and Dufour has developed a key piece of software that estimates how many collisions should be recorded per second for specific sets of criteria.

Working closely with researchers from other Canadian universities as well as from around the world, the McGill team currently consists of four faculty members, seven graduate students, four post-doctorates, and a few undergraduates who will participate over the summer.

Whether the LHC discovers Higgs Bosons or something beyond even the scientists’ imagination, our understanding of the universe promises to advance in a breathtakingly large step, and McGill will be right there at the forefront.

On the Web:CERN Press centre: Photos, video and latest information at http://press.web.cern.ch/press/lhc-first-physics

LHC progress on twitter at http://www.twitter.com/cernCanadian involvement in the LHC and ATLAS at http://www.atlas-canada.caMcGill particle research at http://www.hep.physics.mcgill.ca/XHEP/web/

French version:

POUR DIFFUSION IMMÉDIATEMontréal, le 30 mars 2010

Des étudiants de McGilltémoins de collisions subatomiquesUne rare occasion de participer au projet du grand collisionneur hadronique

Le 30 mars 2010, le grand collisionneur hadronique provoquera la collision de particules subatomiques, et ce, à des taux d’énergie jamais atteints auparavant. À cette occasion, des étudiants mcgillois seront sur place, attendant les résultats avec impatience. Les tests menés par le grand collisionneur hadronique ouvriront la voie à une ère nouvelle en matière de découverte quant à la nature fondamentale de l’Univers. Membres du corps professoral, boursiers de recherche postdoctorale et étudiants aux cycles supérieurs de l’Université McGill se trouvent présentement en Suisse, sur le site où les travaux sont menés, afin d’apporter d’importantes contributions aux recherches.

Comme fondement à la rédaction de sa thèse, le doctorant Miika Klemetti s’inspire de données issues de l’expérience ATLAS, menée à l’aide du grand collisionneur hadronique. Miika Klemetti prend activement part à la quête du boson de Higgs, surnommé « particule de Dieu ». Trouver cette particule confirmerait la théorie généralement admise, appelée « modèle standard », qui explique la physique fondamentale régissant l’Univers. Miika Klemetti s’attache cependant à étudier l’avenue selon laquelle le modèle standard pourrait être erroné, et qu’il existe plus d’un boson de Higgs. En puisant dans les données qu’il a recueillies à ce jour – lesquelles ne s’échelonnent que sur quelques mois – il pourrait mettre la main sur la preuve qui, sans la moindre exagération, est susceptible de se révéler comme étant la plus importante découverte à l’égard de la physique des particules mise au jour depuis les 30 dernières années.

« Cela peut sembler évident, mais pendre part à une vaste collaboration internationale a été une expérience hautement révélatrice. Il est très gratifiant de voir que les travaux que l’on mène font une différence marquée. De plus, grâce au mentorat qu’ils ont reçu de professeurs mcgillois, plusieurs étudiants de l’Université sont déjà reconnus à titre d’experts de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire », a précisé Miika Klemetti.

Ses commentaires font écho à ceux prononcés par Marc-André Dufour, un candidat doctoral de 4e année en physique corpusculaire expérimentale. « Le programme mcgillois comprend une année d’études en Suisse, au sein de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire. Cette année a fort probablement été l’expérience la plus enrichissante et emballante que j’ai eu l’occasion de vivre à ce jour », de souligner le doctorant. L’utilisation d’un logiciel et de matériel informatique en vue de filtrer les collisions fait partie intégrante du projet ATLAS. À cet égard, Marc-André Dufour a mis au point une pièce maitresse permettant d’évaluer le nombre de collisions devant être enregistrées par seconde, en fonction de critères prenant en compte des données précises.

Travaillant étroitement avec une équipe de chercheurs d’autres universités canadiennes ainsi que du reste du monde, l’équipe mcgilloise actuelle est composée de quatre professeurs, de sept étudiants aux cycles supérieurs, de quatre boursiers de recherche postdoctorale et de quelques étudiants de premier cycle qui prendront part aux travaux au cours de l’été.

Que le grand collisionneur hadronique permette la découverte du boson de Higgs ou de quelque chose allant au-delà de l’imagination des scientifiques, notre compréhension de l’Univers promet de donner lieu à l’enregistrement de fulgurantes percées – et McGill se trouvera à l’avant-plan des gigantesques pas qui seront alors faits dans ce domaine.

Internet : Centre des nouvelles de l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire Photos, vidéos et nouveautés : http://press.web.cern.ch/press/lhc-first-physics

Progression du grand collisionneur hadronique sur Twitter : http://www.twitter.com/cernParticipation canadienne relativement au grand collisionneur hadronique et ATLAS :http://www.atlas-canada.caRecherche sur les particules menées au sein de l’Université McGill : http://www.hep.physics.mcgill.ca/XHEP/web/index_fr.html

Personne-ressource : William Raillant-ClarkRelations avec les médiasUniversité McGill 514 [email protected]

À propos de l’Université McGillFondée à Montréal, au Québec, en 1821, l’Université McGill est la principale institution postsecondaire du Canada. L’Université compte deux campus, 11 facultés, 10 écoles professionnelles et 300 programmes d’études et accueille au-delà de 35 000 étudiants issus de plus de 150 pays. Près de la moitié de la population mcgilloise a une langue maternelle autre que l’anglais. Les 6 800 étudiants étrangers de McGill représentent 20 pour cent de son corps étudiant, lequel compte notamment 6 200 francophones.