Newswise — Prof. Claudio Cuello at McGill University and his collaborators have genetically manipulated rats that can emulate Alzheimer’s disease in humans, enabling research that will include the development of new treatments. Alzheimer’s is a devastating brain condition leading to a progressive decline of memory and other brain functions. Although research mice have been developed in the past, rats are more intelligent than other rodents and the behavior of these rats is rich and predictable, which means that for the first time researchers will be able to detect and study the evolution of learning and memory deficits.

Moreover, researchers can now study a suspected “latent phase” of Alzheimer’s disease. The disease is caused by the accumulation in the brain of molecules known as peptides. This accumulation has been repeated in lab mice, but the human condition develops through different stages and these rats enable this progression to be mimicked for the first time. Studies of this phase were previously impossible as humans do not have biochemical markers that would allow the development of Alzheimer’s to be predicted.

The research was published on March 29, 2010 in the Volume 20:1, April 2010 edition of the Journal of Alzheimer’s Disease. Prof. Cuello’s work has been done with the financial support of the Canadian Institutes of Health Research and the Charles E Frosst/Merck Postdoctoral Fellowship Fund and with the collaboration with Leena Alhonen at Kuopio University in Finland and Fabio Canneva, Adriana Ducatenzeiler, Wanda Leon and Moshe Szyf of McGill’s Department of Pharmacology and Therapeutics.

French version:Un modèle de rat atteint de la maladie d’Alzheimer créé pour la recherche sur l’humain Un chercheur mcgillois et des collaborateurs internationaux ont modifié les gènes d’un rat; créant ainsi le modèle idéal pour l’étude de la maladie d’Alzheimer chez l’humain

Le professeur Claudio Cuello de l’Université McGill et ses collaborateurs ont effectué des manipulations génétiques chez le rat qui imitent la maladie d’Alzheimer chez l’humain. Cela permet la réalisation de travaux de recherche qui comportent notamment le développement de nouveaux traitements. Affection cérébrale dévastatrice, la maladie d’Alzheimer entraîne le déclin progressif de la mémoire et d’autres fonctions cérébrales. Bien que des recherches sur les souris aient déjà été réalisées, les rats sont plus intelligents que les autres rongeurs et ils adoptent un comportement à la fois varié et prévisible. Par conséquent, les chercheurs ont pu, pour une première fois, déceler et étudier l’évolution de l’apprentissage et la déficience de la mémoire.

De plus, les chercheurs peuvent désormais se pencher sur une phase de latence de la maladie d’Alzheimer dont ils soupçonnent la présence. La maladie est causée par l’accumulation, dans le cerveau, de molécules appelées peptides. Cette accumulation a été répétée en laboratoire chez la souris. Chez l’humain, la maladie se développe toutefois par différentes étapes, et le modèle de rat a pour la première fois permis de reproduire cette même progression. Auparavant, l’étude de cette étape chez l’humain n’était pas possible, ce dernier ne possédant pas les marqueurs biochimiques permettant de prédire la survenue de la maladie d’Alzheimer.

La recherche a été publiée le 29 mars 2010 dans l’édition d’avril 2010 (volume 20 :1) du Journal of Alzheimer’s Disease. Les travaux menés par le professeur Cuello ont été rendus possibles grâce au soutien financier des Instituts de recherche en santé du Canada et du Fonds de bourses de recherche postdoctorale Charles E Frosst/Merck ainsi qu’avec la collaboration de Leena Alhonen, de l’Université Kuopio, en Finlande, et de Fabio Canneva, d’Adriana Ducatenzeiler, de Wanda Leon et de Moshe Szyf du Département de pharmacologie et de thérapeutique de l’Université McGill.

Internet : www.medicine.mcgill.ca/Pharma

Personne-ressource : William Raillant-ClarkRelations avec les médias Université McGill 514 [email protected]

MEDIA CONTACT
Register for reporter access to contact details
CITATIONS

Journal of Alzheimer’s Disease (Apr-2010)